Dans
Paris-la-lumineuse, mercredi 16 octobre 2013, un groupe est né.
La recette était
facile, il suffisait de prendre une dizaine de jeunes ambitieux et avides de
rêves. Il suffisait de leur promettre un projet unique, de les convaincre de
l’opportunité qu’ils n’avaient qu’à saisir.
Là, on obtenait
déjà la moitié du succès. Les cinquante autres pour cent ne se contrôlent pas,
ils s’improvisent à l’aide de petits détails presque insignifiants.
Une équipe se
crée lorsqu’elle décide de mettre de côté la fatigue d’un départ trop matinal pour réfléchir ensemble.
Une équipe se
crée au moment où les pensées sont encore brumeuses, mais déjà rassemblées.
Une équipe se
crée quand elle se perd sous la pluie de la capitale.
Une équipe se
crée si chacun se sent utile et efficace.
Une équipe se
crée quand elle obtient en l’espace d’une heure une photo avec Christophe² : Barbier et Carrière.
Une équipe ose se
souder si chacun est attentif à la fois à son environnement, mais aussi à
soi-même.
Il n’y a pas de multiples
manières d’obtenir une équipe dynamique, tout réside dans le mystère des
premières secondes.
Un groupe c’est
une confrontation de caractères, c’est un choc incessant de différentes
mentalités.
Lorsque ce
groupe, de surcroît, doit alors travailler ensemble, il y a là une dimension
supplémentaire qui s’ajoute. Tout le rapport à l’efficacité se greffe à cette
potion déjà explosive.
Créer une équipe
est déjà une opération délicate, former un groupe est, par conséquent une étape
de plus, mais alors créer un groupe est une démarche quasi-exceptionnelle.
Finalement, on
crée un groupe, comme l’on crée un univers :
On ébauche
grossièrement les principaux traits, puis, on laisse les minuscules
particularités s’incruster dans ces traits.
Les dix étudiants
de l’ECS Strasbourg sont chacun partis dans l’ombre de ce mercredi seize
octobre, il y a désormais une semaine. Peu à peu, un groupe s’est formé, et la
lumière fut.
Vianney Furon pour Griff'Express' Strasbourg
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